La prévention des pertes d’équilibre et des chutes accidentelles chez les aînés

La prévention des pertes d’équilibre et des chutes accidentelles chez les aînés

21 janvier 2016

La prévention des pertes d’équilibre et des chutes accidentelles chez les aînésCet article vise à donner certaines solutions afin de prévenir les problèmes d’équilibre et de chutes accidentelles chez les aînés.  Cette situation constitue un problème d’envergure car elle amène des répercussions sur l’état de santé des aînés (Postl et al., 2011), sur leur qualité de vie (Agence de la santé publique du Canada, 2005 ; Conseil consultatif national sur le troisième âge, 2006), sur le système de santé et sur l’économie du Québec (Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, 2002). L’ostéopathie étant une approche systémique qui prend en charge le patient dans tous les aspects de sa vie, celle-ci s’avère donc pertinente pour aider les personnes âgées qui vivent avec cette problématique.

Les causes
Les chutes sont multifactorielles. Ainsi, les effets secondaires lors de la prise de médicaments, les vertiges et les étourdissements, les maladies, la peur du jugement des autres, la peur de tomber, la négligence, l’environnement non adapté, les troubles de la posture, les dysfonctions musculaires et articulaires, la désorientation, l’état émotionnel et la douleur sont tous des facteurs pouvant prédisposer les aînés à chuter.  Ajoutons que, le déconditionnement du système sensorimoteur est également un facteur à considérer.  S’il y a une détérioration de la vision, de l’audition, de la proprioception, du système vestibulaire ou du système nerveux central, la capacité motrice de la personne âgée pourrait être diminuée et ceci la prédispose à des pertes d’équilibre.

La prévention
Grâce à un questionnaire de santé et une évaluation globale, l’ostéopathe est en mesure de détecter si l’aîné a ou non des problèmes d’équilibre. Notons qu’il pourra référer à un médecin ou à d’autres intervenants en santé au besoin.

Par la suite, il pourra établir un plan de traitement ciblé en fonction des besoins du patient âgé. À travers des ajustements spécifiques et globaux visant la mobilité générale, la posture, la proprioception et le fonctionnement des muscles et des articulations, on pourrait voir s’améliorer avec le temps ces différents éléments et ainsi aider à prévenir les chutes.

Dans le but d’aider davantage, l’ostéopathe pourrait suggérer à l’aîné des exercices qu’il pourra pratiquer à la maison. Il le conseillera également afin d’éviter que l’aîné se retrouve dans des situations favorisant les chutes. Dépendant de la condition de chacun, les conseils peuvent varier.  Entre autres, il pourrait être discuté d’alimentation, d’environnement, d’activités à privilégier, d’ergonomie (postural, tâches quotidiennes, marche avec auxiliaire et changement de position) et de vigilance. Finalement, un suivi ostéopathique pourra être fait, à plus ou moins long terme, en fonction des besoins de la personne âgée.

Références :

À propos de l'auteur

Vanessa Benoit, D.O.

Un commentaire

  • ABDELKRIM ADJOUDJ dit :

    Bonjour. votre article m’intéresse énormément je suis étudiant en 4eme année d’ostéopathie.et je travaille aupres des personnes agées.etje souhaitrai lire votre mémoire sur la prévention ostéopathique des pertes d’équilibre et de des chutes accidentelles chez les aînés.MERCI.

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