La respiration : comment l’utiliser pour son bien-être

La respiration : comment l’utiliser pour son bien-être

11 janvier 2012

La respiration : comment l’utiliser pour son bien-êtreSavoir respirer

La plupart des gens avouent ne pas savoir respirer! D’autres ne savent même pas qu’ils peuvent respirer dans tout leur corps. Ils sont en apnée permanente. Utilisée depuis des millénaires en Yoga, en gymnastique, en Tai-chi, en relaxation, ou en méditation, la respiration est essentielle pour la vie. Elle permet d’améliorer la circulation, de combattre le stress, de prendre conscience de son corps, notamment du fait de serrer les mâchoires quasiment en permanence !

Améliorer la circulation

Respirer, c’est inspirer et expirer c’est-à-dire permettre au principe de vie de s’exprimer à travers notre corps. C’est permettre aux échanges cellulaires de s’effectuer de façon satisfaisante que ce soit au niveau artériel, veineux, ou lymphatique. N’oublions pas que le corps est constitué de 75% de liquide et que cette masse liquidienne doit circuler.

Combattre le stress

La respiration permet de relâcher la tension engendrée par toutes sortes de stress, physique, émotionnel, psychologique, ou autre). Bien utilisée, c’est ‘’ l’arme anti-stress’’ par excellence, utilisable en toute circonstance. Certains professeurs font d’ailleurs effectuer des exercices respiratoires à leurs élèves dés qu’ils rentrent en classe. Utiliser la respiration, c’est se forcer à prendre conscience de ce qui se passe à l’intérieur de soi au lieu d’être constamment accaparé par les sollicitations du milieu extérieur : bureau, trafic, bruits, agressivité, nouvelles à la radio où à la télévision, etc…

Comment respirer

Bien entendu, physiologiquement, la respiration se fait avec les poumons situés dans le thorax. Mais on peut également gonfler ou rentrer son ventre en inspirant et en expirant en utilisant la poussée de son Diaphragme. C’est un bon début mais c’est une pratique qui ne s’adresse qu’à la structure corporelle. Il y a autre chose. Je veux parler de la respiration totale du corps. En utilisant « la conscience du souffle » comme on le fait en Yoga.
Lorsque vous inspirez, imaginez que vous remplissez toute la pièce dans laquelle vous vous trouvez comme lorsque l’on gonfle un ballon à l’aide d’une pompe. Dans ce cas, la poussée de l’air à l’intérieur de celui-ci se fait d’une façon uniforme dans toutes les directions.
C’est ce que l’on devrait sentir si tout était libre dans notre corps. On devrait pouvoir remplir et dilater chaque endroit de notre corps dans toutes les directions à l’inspiration et le laisser se dégonfler à l’expiration. On est souvent très loin du compte !

Serrer les mâchoires

Dès que le corps est en situation d’inconfort quel qu’il soit (physique, émotionnel, psychologique ou autre), inconsciemment, le premier réflexe du corps c’est de serrer les mâchoires ! Que ce soit inconscient ne change rien à l’affaire car cela a pour effet de bloquer l’expansion latérale du crâne, donc de ralentir le rythme crânien et par là même celui de tous les tissus du corps. Ce qui fige la circulation globale des 75 % des liquides dont notre corps est constitué !
Le jour, cette « posture liquidienne » est atténuée par le fait que nous parlons, nous mâchons des aliments, nous bougeons notre mâchoire, mais la nuit le piège se referme, la tension prend le dessus et nous grinçons des dents et nous nous réveillons le matin avec une tension terrible de tout le crâne et la sensation d’être plus fatigué que lorsque l’on s’est couché !
Prendre conscience de cette tension permanente durant le jour est le premier pas vers un état de détente. Utiliser ensuite la respiration qui va redonner un rythme aux tissus : inspiration / expiration, gonflement / dégonflement et donc favoriser les échanges tissulaires puis apporter, à long terme, un bien-être qu’aucune pilule ne peut procurer.
On  ne cherche pas à anesthésier la douleur de l’extérieur mais à apporter le bien-être par la prise de conscience de ce qui nous gêne à l’intérieur.

En résumé

Oui, tout le monde peut se soulager grâce à de simples exercices de respiration à condition que l’on ait, au préalable, pensé à desserrer  les mâchoires !

À propos de l'auteur

Robert Rousse, D.O.

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